A l'heure où l'on se pose enfin des questions énergétiques et où nombreux sont ceux à réutiliser le chauffage au bois, si l'on utilisait la chajeur de notre chauffage pour cuisiner nos légumes. Alors cuisinons au poêle pour des légumes au poil. En effet ces cuissons longues, douces à l'étouffée au sein du légume permettent d'avoir une texture sans pareille, ferme et fondante et des goûts concentrés voire un peu fumés si la cuisson a été un peu marquée. Pour ma part , il s'agit d'un poêle de masse avec four donc les cuissons sont douces et longues mais tous les poêles, bords de cheminée et même les fours électriques lors de la cuisson d'autres aliments pourront accueillir ce mode de cuisson.
A vous d'adapter à partir de ces quelques règles. Tout d'abord on cuit toujours à chaleur descendante cela évite de brûler et permet que la cuisson un peu marquée au début s'achève le plus en douceur possible pour confire ces légumes. Par exemple, le four de mon poêle de masse est au maximum 2h après le feu, j'attends donc au moins la 4e heure pour enfourner et laisser cuire à chaleur descendante jusqu'au prochain feu 12h après le premier. L'essentielle de la cuisson se fait les deux premières heures puis se finit doucement. Au four, on met en même temps que le plat pour lequel on allume le four et quand ce plat est cuit on laisse le légume dans le four éteint dans sa terrine et il va finir de cuire avec la chaleur résiduelle. Pour les cheminées, insert, on met dans l'âtre quand le feu meurt et qu'il reste des braises.
Deuxième principe : il faut une terrine à couvercle car ce matériau à une belle inertie pour ces cuissons douces. Une cocotte en fonte fonctionne mais son fond intérieur risque de s'oxyder alors c'est un peu dommage d'abîmer ce belle ustensile.
Troisième principe, commun à toutes les cuissons : plus le légumes est gros, plus on cuit longtemps et doucement. Donc pas de temps de cuisson indiqué : cela dépend du légume, de sa taille, du feu fait et du moment d'enfourner, de la distance au feu dans un âtre. Là encore, on évite la chaleur trop vive pour le temps de cuisson doux et long et on contrôle de temps en temps au début. Dès qu'on est en chaleur douce (en dessous de 100°c cela ne brûle plus et n'a plus besoin de surveillance). La règle de cuisson est toujours de piquer avec une pointe qui doit s'enfoncer facilement.
La recette : des beaux légumes d'hiver entier, brossés, lavés mais non épluchés que l'on pose sans matière grasse dans la terrine avec quelques épices si l'on veut et un peu de gros sel. Soit un seul légume soit un assortiment. On ferme et on enfourne. On sort alors de beaux légumes confits entiers que l'on épluche facilement.
Ensuite deux solutions. Soit on les mange chauds avec une petite sauce de type vinaigrette, crème travaillée avec une herbe, beurre aromatisé ou simplement fondu avec un un peu de sauge ou de thym (pour des idées de sauces). Soit on les laisse refroidir pour faire de magnifiques cuidités (des crudités de légumes cuits) en les coupant en petits dés ou en grosses tranches pour garder leur texture délicieuse à manger juste avec une pettie sauce.
Tous les légumes hivernaux, à part les légumes feuilles, se prêtent à cette cuisson. C'est la meilleure cuisson pour les betteraves (photo) mais de grosses carottes, des panais, une boule de céleri (photo4, en julienne après cuisson), un chou fleur ou romanesco (photo2) entier ou une courge seront totalement étonnants. On peut aussi faire un mélange (photo3).
Alors une cuisson économe, facile et qui donne le meilleur des légumes de l'hiver, c'est pas au poil ça?
Les cocottes de légumes sont une création d'Alain Ducasse et font partie des plats qui ont signé le retour des légumes dans la gastronomie française (voir Le légume et la cuisine française). Plus qu'une recette c'est une manière d'accommoder les légumes de saison dans un très beau plat, simple à faire et qui prend toute sa saveur en changeant au fil des paniers. Pendant culinaire du panier, la cocotte permet de redécouvrir les plaisirs de la saisonnalité. Elle met aussi en avant les légumes car servie en même temps qu'une viande, c'est la cocotte de légumes qui lui vole la vedette et, servie seule, elle fait des légumes un plat gastronomique. Dernier intérêt pour le cuisinier, elle se prépare à l'avance.
Passons à la pratique : on épluche (ou pas) les légumes de saison, c'est-à-dire du panier, en prévoyant une petite quantité de chaque (chaque convive devant trouver 1 ou 2 morceaux de chaque légume, pas plus). On suit ici l'adage d'Alain Passard qui veut que les légumes de saison s'accordent toujours, donc tentez tout. On les taille joliment en prenant de soin de mettre en morceaux un peu plus gros ceux qui cuisent plus vite mais on évite de toutes façons les petits bouts non identifiables : on veut voir et manger de beaux légumes. Dans ces légumes on oublie pas les condiments comme échalotte, ail en chemise, petits oignons. Dans une grande poêle, on fait revenir les légumes dans le corps gras de son choix en fonction des légumes et de la saison. Cette étape est importante et c'est la seule qui demande du travail alors on ne met pas trop de légumes dans la poêle, en une seule couche et sans qu'ils se touchent pour qu'ils saisissent correctement. On peut le faire en plusieurs fois. Au fur et à mesure que les légumes colorent (ils n'ont pas besoin d'être cuits), on les sort et on les dispose joliment dans une cocotte ou dans des cocottes individuelles. Les cocottes peuvent être en fonte ou en terre. On assaisonne alors avec sel et poivre, un peu de thym ou de laurier, l'épice de son choix (même si selon moi les légumes se suffisent) et on arrose avec un peu de bouillon de volaille, de légumes (faits avec les épluchures) ou un peu d'eau pour en avoir un demi cm en fond de cocotte. Les plus gourmands iront même jusqu'à rajouter 1 petit morceau de lard grillé par convive. On peut arrêter ici la recette pour faire la dernière étape une petite heure avant le repas. On couvre ensuite la cocotte et on la met à four doux (150°c) jusqu'à ce que les légumes soient cuits (on pique). La cocotte peut ensuite rester dans le four éteint. On sert avec le couvercle pour l'effet parfum à l'ouverture.
La recette est aussi simple que la variété est infinie, chaque nouveau panier amène un nouveau plat, un instantanné de la saison à déguster. Alors ne faites pas les poules mouillées, sortez vos cocottes!
Les bouillons sont au centre de la cuisine classique et de nombreuses cuisines asiatiques ou d'Europe centrale. Aujourd'hui, ils sont souvent délaissés en tant qu'aliment. Ils sont le plus souvent un simple auxiliaire de cuisine acheté en cubes et jeté dans l'eau de cuisson ou dans les fonds de sauce. Ces bouillons cubes sont utiles mais il est un peu dommage que nous jetions, nous, nos parures de viande et nos épluchures de légumes au lieu d'en faire de délicieux bouillons. Par ailleurs nous achetons des bouillons industriels déshydratés à grand renfort d'énergie et faits de légumes entiers ou de pièces de viande qui pourraient être consommées. Alors si on faisait nos bouillons économiques, écologiques et délicieux? Car il n'y a rien de plus simple à partir du moment où l'on a des légumes biologiques car sinon faire infuser les épluchures c'est se préparer une belle infusion de pesticides...
Les principes sont les mêmes pour tous les bouillons.
- On met les épluchures et/ou les parures dans une casserole avec du poivre entier mais pas de sel en début de cuisson pour faciliter la diffusion des saveurs des ingrédients vers l'eau. (C'est l'inverse de la cuisson à l'anglaise où l'eau est très salée pour que le sel entre dans les légumes et que les goûts des légumes n'aillent pas dans l'eau : dans les 2 cas c'est pour respecter le principe d'osmose).
- Pour les aromates on pense aussi épluchures : queues de persil, de cerfeuil, de coriandre, fanes de carottes, feuilles de céleri...
- On couvre d'eau froide et non chaude pour ne pas que les ingrédients cuisent en surface enfermant les goûts.
- On écume à ébullition pour garder un bouillon clair et éviter un peu d'acreté : pour cela, on enlève l'écume grise qui se forme en surface et on plonge l'écumoire dans de l'eau avant de recommencer.
- On cuit à petits bouillons jusqu'à ce que les ingrédients soient cuits, on arrête et on laisse refroidir le tout.
- On filtre et on conserve au froid. On ne salera qu'à la fin ou mieux on salera la préparation que l'on fera avec.
- Pour avoir toutes ces épluchures et parures, il suffit de les mettre au collège au fur et à mesure qu'on les produit pour en avoir quand on veut faire un bouillon.
Voici les recettes simplissimes pour les 3 bouillons principaux : légumes, volaille et boeuf.
Après reste à utiliser les bouillons car ces merveilles de saveurs doivent servir de base de plat et non de simples auxiliaires de cuisine. Dans les risottos (risotti en vrai), ils sont essentiels faisant la saveur du plat. Certains plats classiques reposent sur un bon bouillon comme la viande à la ficelle. Bien sûr ils sont essentiels dans certaines soupes classiques comme la gratinée à l'oignon ou dans les soupes asiatiques. Il y a bien sûr la traditionnelle soupe aux vermicelles déjà délicieuse : un bon bouillon, des vermicelles, un peu de persil et un bon tour de poivre. La cuisine autrichienne connait sur ce principe la soupe aux knoedels de pommes de terre. Bien sûr les bouillons entrent dans la composition des nombreuses soupes que vous trouverez dans le bar à soupes.
J'adore le sandwich "jambon-beurre" mais il manque de légume. Le cornichon ne peut les représenter à lui seul et la feuille de salade rajoutée par les sandwicheries dans ce qu'elles nomment un "parisien" n'est qu'un alibi légumier. C'est le même que l'on retrouve dans les sandwichs de fast-food où quelques crudités molles finissent de s'étioler au contact d'une viande chaude. Restent enfin les sandwichs "crudités" où des filaments de carottes, un peu de salade et de dés de tomates sans goût s'embourbent et se noient dans une mayonnaise douteuse.
Les sandwichs sont donc aussi touchés par le même mal que celui dont souffre la gastronomie française : avoir oublié le légume (voir Le légume et la cuisine française). Il est donc temps de s'y mettre et de proposer quelques sandwichs pour nos pique-niques estivaux (l'article se complétera quand la bise viendra).
Rappelons tout d'abord que la base du sandwich est le pain qui doit être de qualité, qu'il soit baguette ou autre, bien frais et que les ingrédients ne doivent y être déposés qu'en dernière minute sous peine de le transformer en éponge. Pour cela on peut préparer la garniture et l'emmener à part du pain pour garnir minute. On peut même pour certaines garnitures les enfiler sur des brochettes de la taille du sandwich et au dernier moment mettre la brochette dans le pain et retirer le pique (c'est meilleur sans le pique).
Pour l'été, la star des sandwichs aux légumes c'est le pan-bagnat, cette spécialité nissarde défigurée par les sandwicheries à coups de mayonnaise au thon. Vous trouverez ici une recette qui lui redonne toute sa fraicheur légumière. Les sandwichs au concombre traditionnels anglais peuvent s'agrémenter d'une herbe et/ou d'un ingrédient pour devenir de magnifiques casse-croûtes : jambon et persil plat, saumon fumé et aneth ou oeuf mimosa et estragon. Certaines tartines se referment pour donner de délicieux sandwichs : les tartines thon-moutarde chinoise, les tartines de radis au gout jambon-beurre.
On peut aussi s'inspirer de salades classiques que l'on range dans un sandwich baguette en imbibant le pain de la sauce : le sandwich salade grecque, le sandwich tomate mozarella, ou le sandwich cives fenouil anchois...
D'autres préparations légumières peuvent être utilisées comme base de sandwichs, soit on la prépare exprès pour les sandwichs, soit on utilise des restes le lendemain, soit on en prépare trop pour utiliser ensuite les recettes surtout le lendemain (selon le principe des repas gigognes). Cela donne le sandwich tzatziki, le sandwich poivrons marinés, le sandwich ratatouille, le sandwich piperade, le sandwich caviar d'aubergines et le sandwich courgettes en escabèche, le sandwich carottes marinées -brebis.
Alors bons pique-niques avec vos légumes.
Juin 2017
Le gaspacho c'est bien sûr la très célèbre soupe froide espagnole. A noter d'ailleurs qu'il y a de multiples gaspachos en Espagne et non un seul. Dans la même famille il y a aussi toutes les autres soupes froides que les français avaient perdu l'habitude de manger et que le gaspacho leur fait redécouvrir.
C'est un vrai remède quand il fait chaud. Froide, la soupe rafraîchit. Pleine de légumes, elle réhydrate bien mieux qu'une boisson classique en apportant eau et sels minéraux. Elle permet ainsi le soir à notre organisme d'avoir de quoi récupérer pendant la nuit du soleil de la journée. De plus, le gaspacho se fait sans cuisson ce qui évite de chauffer inutilement la cuisine et le cuisinier. Quant à la soupe froide, elle se fait à l'avance, aux heures fraîches, et se conserve au réfrigérateur au lieu d'être une cuisson le soir à l'heure la plus chaude.
Gaspacho et soupe froide deviennent un véritable dîner des jours trop chauds avec quelques éléments à grignoter autour : croutons, pain frotté à l'ail ou à la tomate, dés de légumes ou de fromage frais à plonger dedans, olives, ou même quelques petits anchois, copeaux de jambon cru, rondelles de chorizo ou n'importe lequel des antipasti italiens à savourer entre deux cuillères rafraîchissantes.
Pour toutes ces soupes, il y a deux ustensiles essentiels. De quoi mixer : soit un blender ( c'est l'idéal), soit un mixeur plongeant mais il faudra couper les aliments en petits dés. Le robot coupe classique ne marche pas bien car il ne liquéfie pas ou alors pour hacher avant de finir au mixeur plongeant. De quoi passer la soupe si l'on a pas de blender car il peut rester des fibres non mixées parfois désagréables selon les légumes et les personnes.
Pour les français, le gaspacho est uniquement tomate concombre. Il existe pourtant en Espagne de nombreux gaspachos mais tous en commun une base : du pain trempé avec de huile d'olive et un peu d'ail que l'on fait macérer avec des légumes crus avant de mixer l'ensemble et de le rafraîchir. Sans cela ce n'est pas un gaspacho, mais avec cette préparation on peut varier les légumes. Je vous propose un gaspacho classique tomate concombre, un gaspacho au poivron, un gaspacho andalou au fenouil, un gaspacho vite fait au fenouil, un gaspacho blanc à la menthe, un gaspacho à la betterave rouge et un gaspacho concombre.
Les soupes froides sont aussi très nombreuses et très rafraîchissantes. Ces sont des soupes cuites que l'on refroidit ensuite. Attention toutes les soupes ne fonctionnent pas. Voici celles qui sont délicieuses froides : le bouillon d'herbes, le velouté de cresson, le velouté de courgettes, la vichyssoise bien sûr puisque créée pour être froide et même des soupes plus inattendues comme la minestrone ou la soupe au pistou consommées froides en Italie.
Les soupes froides peuvent aussi faire de délicieux desserts rafraîchissants. Il suffit le plus souvent de mixer au blender des fruits frais nettoyés avec un trait de citron et de la glace. Deux options alors soit des glaçons pour une soupe pur fruit, soit une crème glacée vanille ou yaourt. On assaisonne avec un peu d'épices, du sucre. On sert ensuite avec des morceaux de fruits. Pour plus d'originalité, on peut aussi essayer en dessert un gaspacho particulier puisque sucré et contenant du concombre : le gaspacho blanc et sucré à la menthe. Pour un dessert, version classe, on peut faire une soupe pur fruit et rajouter au moment de servir une boule de glace ou de sorbet du même parfum ou d'un parfun qui contraste.
Bref plein de solutions pour se désaltérer les jours de grande chaleur en mangeant une soupe froide. Si malgré tout vous souhaitez une soupe chaude, n'hésitez pas et foncez au Bar à soupes.
Juin 2015
Sortir chercher le pain est un acte quotidien avec la victoire de la baguette sur tous les autres pains, car celle-ci ne se conserve pas. J'aime beaucoup ce pain croustillant mais c'est quand même la version alimentaire de l'obsolescence programmée quand on la compare avec tous les pains de garde. Donc elle se mérite, il faut sortir chaque jour la chercher. Mais parfois, on ne peut pas, parfois on n'a pas envie, parfois on oublie... Alors ces jours-là, on peut faire son pain, ou plutôt on peut faire des pains ou des substituts au pain.
Faire un bon pain est un peu difficile au début, l'important est de bien respecter les temps d'attente non pas en terme de minute mais de résultat c'est-à-dire si la pâte a bien doublé de volume. Voici une ou deux recettes simples pour débuter.
Tout d'abord une recette de pain à la levure, une belle base pour ensuite varier les farines et les plaisirs. Il y a ensuite le pain sans pétrissage, un vrai pain de feignant mais la recette marche bien. Le pain à hamburger est lui plus facile à faire surtout en terme de cuisson mais il y a toujours des temps d'attente. Plus faciles sont les pains sans levée comme les naans indiens (photo) qui sont délicieux et rapides. Un vrai sauve-repas quand on n'a pas de pain mais aussi un délicieux pain à tremper dans des sauces ou pour changer nos sandwichs de légumes. Il y a aussi des alternatives au pain que vous trouverez dans l'article sur le blé noir mais que se font aussi avec de la farine de blé : les bourriols des jours sans pains, les blinis voire même les galettes de sarrasin.
Alors voici plein de solutions pour ne pas rester dans le pétrin si on ne peut aller chez son boulanger.
Tout au long de la saison mais surtout en été de nombreuses occasions s'offrent à nous de trouver de jolis légumes bien croquants que l'on voudrait ensuite pouvoir déguster toute l'année. Les conserves classiques, par appertisation, ne gardent pas le croquant, pas plus que la surgélation. Pour conserver le croquant d'un légume, il n'existe que les conserves au vinaigre que ce soit à froid comme les cornichons classiques ou à chaud comme les pickles.
Les cornichons au vinaigre sont d'une simplicité enfantine si l'on ne fait pas l'erreur commise pas des générations entières qui ont subi de longs après-midi d'été entiers à frotter des cornichons, qui au gros sel, qui au torchon ou bien encore à la brosse. Il suffit de mettre dans un seau plastique les cornichons non nettoyés, non lavés avec environ une louche de gros sel par kilo et de laisser dégorger pendant une nuit en mélangeant une ou deux fois. Le lendemain, on rince les cornichons, on enlève les quelques restes de fleurs accrochés et on met au vinaigre selon la recette. Aucun travail et la simplicité enfantine remplace le traumatisme d'enfance. Cette conservation au vinaigre convient aussi pour les petites tomates cerises vertes confites au vinaigre de fin de saison.
Les pickles sont simplissimes aussi et permettent une grande variété : des petits légumes crus et croquants sont mis dans des bocaux et arrosés d'un mélange brûlant 1/3 d'eau, 2/3 de vinaigre blanc, d'un peu de sucre et de quelques aromates. L'intérêt est de faire de jolis mélanges de légumes en pickles ou bien un seul comme les pickles de concombre ou les pickles de patisson. C'est aussi une manière original et délicieuse de préparer les betteraves : Betteraves râpées en pickles.
Vous aurez ainsi toutes l'année de jolis condiments pour les belles charcuteries des Jardins de Manally ou pour assaisonner vos salades.
Août 2015
Les soupes sont une très belle manière de manger les légumes. Trop souvent il y a la soupe, c'est-à-dire une soupe dans laquelle on met un peu tous les légumes que l'on a ou alors toujours les mêmes légumes en mélange et l'on mixe. Cette soupe est celle du célèbre "Mange ta soupe!". Pas de plaisir dans cette soupe, juste une routine ou une obligation.
Pour guérir de la soupe, une seule solution, les soupes. Il faut retrouver leur diversité, que ce soit dans leurs textures : fluide, épaisse, avec de petits morceaux fondants ou de fines tranches de légumes croquants, ou dans leurs goûts : le goût d'une soupe ce doit être en règle générale le goût d'un légume, un seul. On choisit le légume puis on choisit la texture de la soupe en fonction de ce légume et là la soupe devient la meilleure façon de manger un légume. Pour toutes ces soupes on peut aussi utiliser un bon bouillon avec l'article : Les bouillons tout sauf couillons...
Alors voici toutes les soupes chaudes que vous pourrez trouver sur ce site, des plus légères comme le bouillon d'herbes, la crème de fanes, la soupe à l'oseille ou l'aïgo boulido aux plus robustes comme les minestrones dont la délicieuse minestrone coco épeautre, la minestrone chou palmier pois chiche, la minestrone de cima di rapa, le cock-a-leeckie écossais, le potage cultivateur, la soupe paysanne, la harira, l'autrichienne soupe aux knoedels de pomme de terre ou la soupe au pistou. Les soupes asiatiques permettent aussi d'utiliser des légumes variés et des restes de viande ou de poisson. Très légères et pleines d'épices et de légumes crus, elles sont idéales que ce soit le boui,llon chou chinois champignon ou en soupe asiatique classique.
Plus classiques, les légumes de saison permettent de faire de nombreuses soupes comme le consommé de topinambours, le cappuccino de topinambours, la crème de rutabagas, la crème Dubarry, la crème Argenteuil, la crème de chou fleur au fromage, la crème d'endives, la crème de cresson, la crème d'ail, la crème de navets, la soupe de bettes à l'italienne , la gratinée à l'oignon , la soupe poireaux pommes de terre, le velouté de courgettes, le velouté de cresson, le velouté de petits pois frais à la menthe, la crème de coco, les deux navets en bouillon, la crème d'endives, le cappuccino de panais , le velouté de mâche, le velouté de pois chiche, le velouté de pak choï, le velouté de lentilles, la crème de lentilles ou la minestrone de lentilles, le velouté de cosses de fèves , le velouté de céleri rave moutardé, le velouté de cima di rapa et bien sûr toutes les courges : crème de courge, velouté de potimarron-chataigne, velouté de courge aux moules, soupe courge-coco-curcuma. Avec du chou rouge, on peut même essayer de fair une soupe aux schtroumpfs.
Il ne faut pas oublier que la soupe se mange aussi glacée l'été pour nous rafraîchir et vous trouverez toutes ces soupes dans la rubrique : Il fait tchaud, vite un gaspacho!
Et maintenant : Par ici la bonne soupe!